
FAITS
- Les incidents non signalés peuvent entraîner des événements similaires ou plus graves à l’avenir.
- Le fait de ne pas signaler les incidents peut constituer une violation des réglementations en matière de santé et de sécurité, entraînant des sanctions ou des amendes.
- Sans un signalement complet, les organisations ne peuvent pas suivre les tendances ni évaluer l’efficacité des mesures de sécurité.
- Les corrections critiques apportées aux équipements, aux procédures ou à la formation peuvent être reportées si les incidents ne sont pas documentés.
- Lorsque les incidents sont ignorés, les employés peuvent avoir le sentiment que leur sécurité n’est pas une priorité, ce qui réduit leur moral et leur participation aux programmes de sécurité.
- Les incidents non signalés peuvent dégénérer en événements majeurs ayant des conséquences financières, médicales et opérationnelles importantes.
STATISTIQUES
- L’Occupational Safety and Health Administration (OSHA) exige que tous les accidents mortels liés au travail soient signalés dans les 8 heures, et les blessures graves (amputations, hospitalisations ou perte d’un œil) dans les 24 heures. Le non-respect de cette obligation peut entraîner des amendes pouvant atteindre 14 502 dollars par infraction. (osha.gov)
- Une étude du Conseil national de sécurité (NSC) a révélé que les lieux de travail où les pratiques de signalement sont rigoureuses enregistrent 40 % moins d’accidents répétés. (nsc.org)
- Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST) rapporte que le signalement rapide des incidents améliore l’identification des dangers et réduit les taux de récidive de 25 %.
- Les données de WorkSafeBC montrent que les employeurs qui enquêtent et donnent suite aux rapports d’incident constatent une baisse de 20 à 25 % des demandes d’indemnisation pour perte de temps sur trois ans.
- L’Institut national pour la sécurité et la santé au travail (NIOSH) a constaté qu’un signalement efficace des incidents réduit le taux d’accidents graves de 37 %.
- Selon le ministère du Travail de l’Ontario, la déclaration précise des incidents a contribué à une diminution de 35 % des citations pour infraction à la sécurité au travail dans les établissements inspectés.